À l’approche d’Halloween, certaines personnes peuvent se faire peur en faisant des cauchemars et des réveils nocturnes. Aucune inquiétude, il est tout à fait normal d’avoir des terreurs nocturnes. Mais pourquoi faisons-nous des cauchemars ? Nous répondons à cette question si mystérieuse…
Comment les cauchemars fonctionnent ?
L’apparition des cauchemars
Les cauchemars apparaissent durant la phase de sommeil paradoxal en fin de nuit. C’est la dernière phase de sommeil. Il s’agit de rêves généralement compliqués, angoissants et longs. Les cauchemars sont déclenchés par l’inconscient. Parfois ils vous réveillent, alors vous sentez votre rythme cardiaque s’accélérer et un sentiment de peur. Il est également possible de ne pas se réveiller pendant ou directement après le cauchemar, mais vous vous souvenez de votre cauchemar dès votre réveil du matin. Si vous faites le même cauchemar toutes les nuits, cela signifie que vous avez besoin de régler un problème qui vous inflige des angoisses.
La nécessité des cauchemars
Les cauchemars sont le purgatoire de toutes vos émotions négatives que vous ne pouvez pas exprimer durant la journée. Par exemple, lors de la perte d’un proche, vous n’êtes peut-être pas en mesure d’exprimer vos émotions devant vos amis, votre famille. C’est au moment du sommeil que ces émotions vont apparaître et former vos cauchemars. Dès que vos émotions se sont estompées ou ont disparu, les mauvais rêves nocturnes disparaissent.
Les différents cauchemars
Les cauchemars qui ont lieu moins d’une fois par semaine sont considérés comme des troubles du sommeil légers. C’est majoritairement la fréquence de cauchemars que nous observons. Si les cauchemars ont lieu plus d’une fois par semaine, il est impératif de demander de l’aide, car vous êtes sujets à une fragilité émotionnelle ou à une pathologie psychologique.
Qui sont les plus touchés par les cauchemars ?
Chez les adultes
Les personnes créatives ou passionnées par l’art seraient plus sensibles aux cauchemars. Leur inconscient s’exprime librement. Les femmes seraient également plus touchées que les hommes durant leur cycle prémenstruel. En effet, la température de leur corps augmente et y contribue. Elles se souviennent régulièrement et plus souvent de leurs rêves.
Les personnes touchées par des maladies psychologiques comme l’anxiété, la schizophrénie, la dépression, des troubles maniaco-dépressifs, la toxicomanie ou l’alcoolisme sont plus susceptibles de faire régulièrement des cauchemars, notamment durant leur période de sevrage. Les personnes touchées par de graves pathologies peuvent confondre leurs mauvais rêves avec la réalité.
Chez les enfants
Les enfants font beaucoup plus de cauchemars que les adultes alors ne vous inquiétez pas si le vôtre se réveille en pleurs ou en sueur. C’est une phase nécessaire au développement de l’enfant. Il est très rare qu’un enfant ne fasse pas de mauvais rêves.
Chez l’adulte, la fréquence des cauchemars diminue avec l’âge et disparaît presque totalement à 60 ans.
Comment surmonter ses cauchemars ?
Lorsqu’on fait un cauchemar, le réveil est généralement violent. Il est difficile de se rendormir tout de suite, il faut que votre corps et votre cerveau soient apaisés. Pour cela, il est nécessaire de revenir à la réalité pour se rassurer. N’hésitez pas à allumer la lumière ou à vous lever pour boire un verre d’eau. Si cela ne fonctionne pas, tentez une technique de relaxation comme des exercices de respiration. Votre cœur peut retrouver un rythme normal après un certain temps, alors ne vous alarmez pas.
Pour éviter de passer des nuits agitées, vous pouvez anticiper. Les écrans et les activités physiques avant de se coucher sont à éviter comme un dîner trop lourd ou la consommation d’alcool. Pour analyser votre sommeil, plusieurs moyens existent. Chez Maliterie, vous pouvez vous procurer le sommier Morphea2. Ce sommier novateur dispose de capteurs de sommeil reliés à une application capable d’analyser votre sommeil.
Quand dois-je m’en inquiéter ?
Si vos cauchemars vous déclenchent régulièrement des angoisses, nous vous conseillons de les noter dans un carnet afin de les mémoriser et d’extraire vos émotions négatives. Une fois apaisé, vous pouvez lire vos notes pour essayer de comprendre leur signification.
Certains mauvais rêves, trop répétitifs (plusieurs fois par semaine), peuvent vous gâcher la vie. Si c’est le cas, nous vous incitons à consulter un spécialiste. Un médecin ou un psychothérapeute pourra vous aider à surmonter ces angoisses.